Alors, comment se passe votre week-end ?
Cela m’arrive de temps en temps. Lorsque je me suis réveillé ce matin, mon rêve était bien présent dans ma tête. C’était à la fois absurde, comme souvent dans les rêves, mais il y avait aussi une séquence forte, une image symbolique marquante, qui avait du sens.
Dans ce cas-là, je me précipite au saut du lit pour noter l’idée. Et généralement, je me retrouve à écrire un bon moment, car l’idée devient alors le point de départ d’un scénario avec un bon potentiel, que je dois capturer et développer. Pour être franc, c’est l’avenir qui décide si finalement l’idée est exploitable. Nous avons tous une foule d’idées qui semblent géniales au réveil et un peu ridicules quelques jours plus tard.
Ce matin, j’ai écrit un bon moment, avant de faire quoi que ce soit. Et je me retrouve avec une idée intéressante pour un texte jeunesse.
Je n’ai jamais écrit dans la catégorie « Young Adult », comme on dit dans le milieu littéraire. Pourtant, c’est un espace fécond et imaginatif. Cette catégorie peut sembler difficile à cerner, car on y retrouve une bonne partie des genres que l’on connait par ailleurs : La Fantasy, le fantastique, l’aventure, la romance, etc.
Ce ne sont pas les thèmes abordés et le niveau de « violence » qui définissent directement le genre. Le point commun de ces romans est d’avoir des personnages principaux qui sont des adolescents. Ces romans ont en filigrane une tension narrative qui parle de maturation et du passage à l’âge adulte.
En prenant le point de vue d’adolescents, on colore le récit. L’auteur ou l’autrice ne peut pas vraiment faire un texte violent ou glauque sur cette base, sauf à être lui-même un peu malsain (enfin je crois). Pourtant, la catégorie traite souvent de thèmes graves, et c’est pour cela que le nom américain, « Young Adult » (jeune adulte), est plus pertinent que le terme français « Littérature jeunesse ». La vision française enferme ces textes dans un carcan en les rétrogradant en « textes pour enfants ».
La catégorie Young Adult est assez fascinante et on y trouve des textes formidables, qui captivent également les adultes. Le succès d’Harry Potter a renouvelé le format en permettant d’écrire des romans beaucoup plus longs que ce qui se faisait à l’époque dans cette catégorie. Harry Potter est lu par des ados, mais aussi un grand nombre d’adultes. Je fais partie des fans de la série.
Je crois aussi savoir que le livre « L’histoire sans fin » est magnifique. Cela fait partie de mes projets de lecture. Si jamais vous connaissez d’autres textes Young Adult, n’hésitez pas à les partager, car il y a des perles.
Quant à mon texte ? Je ne peux pas en dire plus pour ne pas vous spoiler, mais je crois que mon idée de base dispose de tous les ingrédients nécessaires pour un texte Young Adult. Je peux juste vous dire que cela parle d’informatique, de jeux vidéos, de relation d’un petit-fils à ses grands parents, et de nostalgie. Quelque chose me dit que les thèmes ne vont pas vous surprendre, venant de moi.
Je garde l’idée au chaud. J’ai encore un texte long à terminer et c’est ma priorité. À suivre, donc.
Podcast
Cette semaine, le podcast Double Vie accueille à nouveau Benjamin Lupu. Nous l’avions reçu alors qu’il était dans l’aventure créative de son roman. Le Grand Jeu est désormais publié chez Bragelonne. Il nous en parle dans le podcast.
🎧 À écouter sur la page Double Vie.
À retrouver également sur Apple Podcast.
La dose de flow
Musique
Aujourd’hui, je partage un morceau un peu particulier, proche de l’instrumental. Il s’agit du morceau « Territory » du groupe The Blaze. La musique est électronique, les voix lancinantes, en retrait. Il y a un côté hypnotique au morceau. Le morceau est transcendé par le clip incroyable. C’est une tranche de vie d’une énergie folle, tournée en Algérie.
Je vous laisse plonger dans l’univers de The Blaze.
Inspiration
Alors, si vous me connaissez, vous le savez, je déteste les montagnes russes, sous toutes leurs formes. Cela me fout la trouille. Impossible de lâcher prise. J’aime le concept pourtant, mais je déteste la pratique.
La vidéo d’inspiration de la semaine m’a passionné, car elle était parfaite pour moi. Elle parle des montagnes russes, en se concentrant sur l’ingénierie. Le concept sans l’ivresse.
Korey Kiepert, du Gravity Group (tout un programme), explique son travail de concepteur de Rollercoasters :
À suivre
C’est l’anniversaire du « premier confinement ». Edwige Coupez le rappelle bien dans son podcast « Le Blues de la Machine à Café » : comme on ne sait pas où est la ligne d’arrivée, il ne faut pas courir trop vite, pour ne pas se griller. On ne sait pas forcément très bien ce que nous réserve l’avenir, alors il faut se détacher et ne pas vouloir en faire trop. Faire au mieux sans viser la perfection. Alors, ménagez-vous !
De mon côté, j’ai retrouvé le plaisir de me plonger dans l’ébauche de roman que j’avais écrite en novembre. J’y vois les points faibles et les manques, bien sûr, mais j’y vois aussi désormais les points positifs et le potentiel. Alors, je vais m’y replonger ce week-end, avec un mot d’ordre : m’amuser avec le texte, trouver le fun dans chaque chapitre.
Je vous souhaite un merveilleux week-end !
— mikl 🙏
Photo by Ivan Vranić on Unsplash
Laisser un commentaire