J’étais cette année de retour aux Imaginales, l’un des événements qui rythment la vie des amateurs des littératures de l’imaginaire en France.
J’avais dû renoncer en 2023 pour intégrer la résidence d’écriture Amazonies Spatiales. J’étais à la Cité de l’Espace à ce moment-là, et Toulouse-Epinal, ça fait une trotte.
Alors, comment ai-je trouvé cette édition ?
Et bien pour être franc, j’ai trouvé que le cru 2024 était une excellente édition. Comme chaque année, j’ai profité de l’occasion pour reste en ville la semaine entière, avec pour moi écriture sur la première partie de semaine et festival du jeudi au dimanche.
J’ai profité de l’ambiance de la ville alors que le festival se préparait et j’ai ensuite fait le plein de rencontres.
Grâce à l’organisation du festival, j’ai pu échanger avec Gilles Francescano, directeur artistique, mais aussi l’autrice coup de cœur de l’année Chris Vuklisevic et l’illustratrice de l’affiche du festival Daria Schmitt. Leur parcours, le profil sont fascinants et m’ont donné envie de passer plus de temps en interview.
Les Imaginales ce sont aussi des rencontres avec les autrices et les auteurs. Beaucoup de ces rencontres se passent en dédicace dans la fameuse « Bulle du livre », ou en marge du salon, dans le parc dans lequel se tient le festival ou dans les bistrots du centre-ville. J’ai retrouvé des visages connus, des piliers de longue date comme Silène Edgar, Lionel Davoust, Sylvie Poulain, Jean-Laurent Del Socorro, Claire Duvivier, Guillaume Chamanadjian, Aurélie Wellenstein ou Adrien Tomas (J’aimerais en citer tellement plus !), découvert de nouvelles plumes, comme Chris Vuklisevic ou Arnaud Dollen et échangé avec les stars qui avait fait le déplacement comme Christelle Dabos, Alain Damasio, Pierre Bordage, ou Rebecca Yarros. Du côté de la présence internationale, j’ai pu croiser Blake Crouch, en tournée européenne coïncidant avec la sortie de la série Dark Matter et John Gwynne.
L'ambiance aux Imaginales
Un regret côté dédicace ? J’aurai aimé un espace bandes dessinées plus vaste. Peut-être l’année prochaine ?
J’avais fait part de ma déception quant à la qualité de certaines conférences. Je ne sais pas si mon appel a été entendu ou si le thème de la conférence a été très propice à des échanges de qualité. Memento Mori, un thème qui a été traité sous tous les angles possibles. Les tables rondes auxquelles j’ai assisté étaient bien préparées, avec une mention spéciale pour l’excellente table ronde avec mon amie Sylvie Poulain sur le thème Mourir en temps de guerre. Animation brillante d’Ugo Bellagamba, intervenants parfaits, Sylvie Poulain, Jean Michelin et Adrien Tomas. Rien que pour un contenu de cette qualité, je suis heureux de m’être déplacé.
La ville entière d’Épinal a été transformée pour adopter les couleurs des Imaginales, avec des expositions autour de l’univers de Daria Schmitt ou d’Aleksi Briclot, mais aussi de Pierre Bordage. Et le soir, la fête des Images permettait de déambuler dans la ville en appréciant les animations projetées sur les principaux monuments.
Video Mapping, inspiré de l’œuvre de Daria Schmitt sur le Palais de Justice, devant la cathédrale
Je n’ai évidemment pas pu tout faire ni tout voir dans ce festival, c’est – hélas ai-je presque envie de dire – impossible.
Que dire d’autre face après tant d’enthousiasme ? Et bien que j’espère retrouver tous ce qui fait la richesse de l’Imaginaire français en 2025. Vous pouvez compter sur moi.
Et d’ici là ?
Eh bien, j’en profite pour vous livrer un scoop. Le podcast Double Vie reviendra pour une nouvelle saison à la rentrée, avec un focus sur les autrices, auteurs, artistes qui m’ont fait rêvé aux Imaginales.
Je sais que l’attente va vous sembler longue, mais c’est pour la bonne cause, le temps de vous préparer un programme aux petits oignons et de revenir avec un contenu de qualité.
Voix de l’imaginaire, rendez-vous à la rentrée !
