La Plaie - Épisode 10 – Le Flow #158

Où je vous présente l’épisode 10 de la Plaie, « Bascule », et vous parle de Jean-Michel Jarre.


Newsletter   •   08 avril 2023

Hello les amies,

Cette semaine, on prend une grande bouffée d’air pur, enfin, enfin, on respire un peu dans cette épisode, après l’apnée du précédent. Peut-être…

Pour lire les précédents épisodes, c’est par ici :

Bonne lecture !


La Plaie - Épisode 10

Bascule

Hector était sonné, son cerveau coupé du monde, retranché derrière un épais nuage de brume. Lorsqu’il avait rouvert les yeux, Vitale l’avait aidé, soulevé, soutenu sur son épaule. Il criait, mais Hector ne l’entendait pas. Il s’agitait en de grands gestes pour attirer l’attention des secours. Personne ne venait, alors ils avançaient, tous les deux, soudés, au milieu du chaos, comme les derniers rescapés d’une invasion de zombies. Lorsqu’ils étaient arrivés sur place, dans une autre vie, leurs véhicules de police étaient seuls au milieu de l’avenue. Ils avaient maintenant été avalés par un dispositif démesuré qui s’étendait sur le canal, jusqu’aux jardins.

Le quartier était devenu une zone de siège, où semblaient posés anarchiquement voitures, vans et ambulances. Une sorte de blindé léger, un PVP, un Petit Véhicule Protégé, les frôla. Il se dirigeait vers la ruelle pour évacuer des blessés qui avaient réussi à s’extirper des enfers par l’entrée des artistes. Dans les interstices de ce chaos atomique en évolution permanente, des hommes, dérisoires soldats de plomb, s’affairaient, mobilisés contre une menace évanescente. Chacun dans son rôle, tous les ignoraient. Invisibles. Hector était prêt à renoncer, à se laisser partir, résigné, là, sur le bitume gras. Ils ne me voient pas, je suis déjà mort.

Pourtant, pas après pas, ils s’éloignaient en boitant de l’enfer du Bataclan. Hector remarqua alors la tache sombre sur le goudron. Vidé, il nota sans plus d’affect que les corps de ses collègues avaient été enlevés, pour permettre une circulation fluide. Autour de lui, il entendit une voix, des ordres hurlés par un gradé sous pression, On dégage le champ ! Il n’eut pas besoin de parler à Vitale. Dans le consensus des corps tendus et des regards détournés, Vitale et Hector dévièrent instinctivement leur trajectoire pour contourner la zone. Par respect ? Par dégoût ? Rien n’aurait pu leur faire fouler le sol souillé par le sang des deux policiers morts. Mort pour eux. La simple évocation de ce viol de leur mémoire tordit les tripes d’Hector. Il se pencha pour vomir. Vitale le soutint pour qu’il ne se vautre pas dans ses fluides corporels. Ils firent une pause, adossés à leur propre voiture.

Hector se ressaisit. En redressant le regard, il reconnut les visages familiers de ses collègues. Ils lui parlaient, s’agitaient dans une pantomime ridicule. Il n’entendait rien. Leurs sourires vides de sens aspiraient ce qui restait de la conscience d’Hector. Un des collègues prit le relais de Vitale pour le soutenir. Ils reprirent leur cheminement. Vitale marchait devant, il était vivant lui aussi, il semblait perdu, mais il parut trouver du réconfort auprès du groupe de la BAC. Hector continua d’avancer dans le tourbillon, vers le centre du dispositif de sécurité, à la recherche d’une équipe médicale. Ne pas tomber, ne pas céder, ne pas flancher. Pas déjà, pas encore.

Les équipes d’intervention s’agitaient autour de lui sans prêter attention à sa présence. Les hommes de la BRI préparaient l’assaut sur le premier front. Des hommes du RAID venaient d’arriver sur le site, en renfort. La situation était incontrôlable, inédite. Le préfet et le directeur de la Police avaient mobilisé l’ensemble des forces spéciales. On pouvait distinguer chaque groupe par leurs tenues. La BRI ressemblait à d’antiques fantassins, vêtus de sombre, casqués et protégés derrière leurs boucliers d’acier. Il s’organisait en une formation proche de la Tortue, inventée par les généraux romains. Le RAID était plus mobile. Leurs gilets pare-balles étaient une protection trop fragile face aux calibres tirés par les terroristes, l’agilité était leur couverture. Leurs cagoules noires laissaient juste apparaître leurs regards déterminés, un peu figés comme pour masquer la peur.

Hector songea alors que ses informations pouvaient être précieuses au moment de l’assaut. D’un coup d’œil circulaire, il chercha un interlocuteur pour décrire la configuration des lieux. Le centre de contrôle semblait installé près des jardins, à cet endroit de Paris où le canal Saint-Martin poursuit son chemin en souterrain. Il repéra, en retrait, un camion du RAID. Hector fut un instant hypnotisé par le ballet des gradés qui entraient et sortaient de ce véhicule. La cellule de commandement y avait fait son nid, pour piloter l’intervention et surtout protéger la confidentialité des discussions des oreilles indiscrètes. Hector tapa sur l’épaule de son guide et désigna un homme bien habillé qui sortait du véhicule pour s’avancer vers eux. D’un geste, le costard noir lança un ordre à son second. Le brave homme courut vers l’ambulance des pompiers qui venait d’arriver et manœuvrait, les portes arrière déjà ouvertes.

Le gradé arriva au niveau d’Hector.

— Commissaire Mahi, c’est bien ça ?

Il peina à articuler sa réponse.

— C’est ça. De la BAC.

Le son de sa propre voix surprit Hector. Elle n’était qu’un souffle venu d’outre-tombe. L’homme parut s’en contenter et se rapprocha. Il lui tendit une main qu’Hector ne put saisir.

— Olivier Moreau, je suis l’adjoint de Marie-Claire Renard. Enchanté.

Il avait prononcé son comme si Hector devait connaître cette femme. Il s’arrêta un instant lorsqu’il réalisa sa maladresse, non, il ne pouvait pas être enchanté. Il se mordit la lèvre avant de reprendre.

— Vous allez être pris en charge par l’équipe médicale. J’ai des questions à vous poser, si vous voulez bien. Pour comprendre ce qui se passe dans la salle.

D’un geste du menton, il invita Hector à se diriger avec lui vers l’ambulance rouge. Hector vacilla, son collègue ne put le retenir, il s’écroula lourdement. Le noir envahit son champ de vision. Il sentait qu’on le portait, deux infirmiers le soulevaient pour l’allonger sur un brancard. Devenu inutile, son soutien l’abandonna. Pendant qu’il était emmené vers l’ambulance, Olivier Moreau le suivit. Le monde tournait, plus rien n’était stable. Hector parvint à se concentrer. Il raconta brièvement leur incursion dans le Bataclan, ce qu’ils y avaient vu, les corps, les morts, les blessés à secourir, les terroristes, leur armement militaire, la configuration des lieux. L’effort lui donnait la nausée. Il bafouillait, ses mots se coinçaient dans sa gorge. Il ne formait pas des phrases, mais c’est tout ce qu’il avait à donner. Il tourna la tête, décrocha de la conversation, hypnotisé par le dispositif qui se déployait. Deux médecins avaient rejoint les équipes armées. Protégés d’un simple gilet pare-balle, ils s’apprêtaient à entrer dans la salle pour faire leur boulot, sauver ceux qui pouvaient l’être. L’un des toubibs désigna un espace sur le boulevard. Une équipe médicale s’y installa. C’était le premier nid, le premier point de triage des blessés qu’ils parviendraient à extirper de l’enfer de la salle. Lorsqu’Hector et son interlocuteur arrivèrent près du véhicule de secours, deux autres infirmiers s’approchèrent pour la prise en charge. Son garrot s’était relâché, il pissait le sang, on le suivait à la trace. Il se souvint alors du drone qu’il tenait d’une main crispée, au bout de son bras valide. Il le tendit au type en costard – un pompier lui desserra les doigts – qui, en chaîne, le colla immédiatement dans les mains du second qui le suivait sans broncher.

— C’est le drone dont je parlais, murmura Hector. Ces types disposent d’un équipement hors norme. Je n’ai jamais vu de trucs comme ça avant.

Ce passage de relais symbolique déclencha un effondrement soudain de toute volonté. L’adrénaline refluait dans ses veines. La douleur dans son bras l’élança et devint insupportable. Il était livide, proche de l’évanouissement. L’équipe médicale de triage approuva son évacuation immédiate. Déjà d’autres victimes arrivaient, il fallait libérer la zone. Les infirmiers le secouèrent en montant dans l’ambulance. Hector nota que le type qui l’avait suivi était déjà reparti. Moineau ? Moreau ? Il s’en voulait, il aurait voulu faire tellement plus. Vitale l’avait rejoint et grimpa avec lui dans le véhicule. Était-il blessé ? Ses souvenirs étaient de plus en plus flous. Hector se sentait faible, une coquille vide. Il vécut la suite de la nuit entre deux eaux, flottant près des rives de l’inconscience.

Le camion sentait le brûlé, résidu des interventions précédentes. L’odeur forte, écœurante, le rassura en le reconnectant à ses sens. Un médecin posa quelques questions auxquelles il ne put répondre. Antécédents ? Traitements ? Un diagnostic provisoire tomba. Il a perdu beaucoup de sang, hémorragie, perfusion. Hector regarda la poche osciller un moment au-dessus de lui. Il ne ressentit aucune piqûre, mais un instant après, une douce chaleur se répandit dans son bras.

Vitale s’était assis sur un strapontin devant la porte, juste à ses pieds. On redressa Hector avec un oreiller, on avait peur qu’il s’étouffe dans ses vomissements. Comme Jimi Hendrix, pensa-t-il sans savoir pourquoi. Il y eut un moment de flottement lorsque deux brancardiers arrivèrent avec un blessé sérieux. Pas assez de place, Hector mesura la chance d’être déjà installé, l’homme fut emmené vers un autre véhicule, tandis que ceux qui s’occupaient de lui fermèrent les portes de son ambulance. Hector cessa de lutter. Sa tête s’enfonça dans son oreiller moelleux. Le vertige lui donna l’impression de tomber, d’avoir la tête en bas.

L’ambulance démarra dans un crissement de pneu, ballottant le brancard mal calé au gré des changements de direction. L’équipe médicale s’accrocha aux sangles sur les parois pour garder l’équilibre. Alors que la violence de la scène s’éloignait, le son de la sirène éclata soudain dans la tête d’Hector comme un cri, déchirant ses tympans. Les pleurs de cette femme dans le hall du Bataclan résonnèrent à nouveau en lui jusqu’à lui tordre les tripes.

L’ambulance fonçait sur un long boulevard qu’il ne pouvait apercevoir, cahotant sur les pavés. Vitale était tantôt projeté à droite contre un infirmier, tantôt jeté sur la parois. La réalité semblait refluer, cette ambulance les emmenait vers un autre monde. Peut-être était simplement l’effet de l’analgésique qui envahissait son corps ?

L’infirmier se fraya un chemin vers l’avant pour s’occuper du bras d’Hector.

— C’est le même bordel partout. Il y a aussi une attaque au Stade de France, apparemment. Ils n’ont pas pu rentrer, ils ont essayé de fuir, dit-il au médecin. En tirant sur tout ce qui bouge au passage, avant de s’exploser.

La ceinture d’explosif ! Hector avait oublié d’en parler. Il agita les lèvres. Aucun son n’en sortit. Alors, il laissa Vitale mener la conversation.

— Vous savez ce qui se passe ?

— Une attaque terroriste. Coordonnée, dans plusieurs endroits de Paris, au Bataclan, sur le canal et maintenant au Stade de France. C’est ahurissant.

— Beaucoup de morts ?

— Oui, impossible de dire combien pour le moment.

— On va où, là ?

— Pas loin, au PMA, le Poste Médical Avancé. Un hôpital militaire bricolé, quoi. La plupart des blessés graves ne sont pas transportables.

Alors qu’il prononçait ces mots, l’ambulance ralentit sa course folle dans les rues de Paris. Par la petite fenêtre arrière, Hector devina la pointe de la colonne de la Bastille, dressée vers le ciel. Il tenta de se lever, se souleva de quelques centimètres. Le véhicule s’arrêta brusquement, écrasant Hector dans sur son oreiller en position allongée. Il grimaça. L’infirmier et le médecin ouvrirent les portes et sortirent pour obtenir de l’aide. Un deuxième véhicule se gara derrière eux, deux brancardiers en sortirent en trombe, portant un homme ensanglanté. Ils leur grillèrent la priorité.

Hector et Vitale restèrent seuls dans le véhicule. Hector redoutait cette confrontation. Il regrettait son coup de folie dans le Bataclan. Son coéquipier lui avait sauvé la vie, en risquant la sienne. Les regards des deux équipiers se croisèrent. Vitale lut dans son esprit. Il lui prit la main. La chaleur apaisa le froid qui enveloppait maintenant Hector. Vitale ferma les yeux. Était-ce un pardon ou juste une manière de lui dire « pas maintenant » ? Deux infirmières arrivèrent avec un médecin pour l’extraire. Ils parleraient certainement, plus tard. Vitale les suivit. Il se tenait debout, semblait bien se porter. Cela réconforta Hector, allégea sa culpabilité.

Dehors, la circulation sur la place avait été bloquée. Au centre, un hôpital de fortune avait émergé. Trois grandes tentes d’intervention avaient été dressées à la va-vite pour accueillir les blessés sérieux, ceux trop graves pour être bougés, mais pas assez mourant pour être abandonnés.

Hector reconnut les deux hommes qui couraient vers eux et les dépassèrent pour remonter dans l’ambulance, ceux qui avaient pris soin de lui. Le médecin et l’infirmier repartaient pour affronter le chaos. Le véhicule démarra, portes encore ouvertes, sirène hurlante.

Un militaire en uniforme s’avança vers eux. En deux échanges, il orienta Vitale, soutien psychologique, tente du fond. Son collègue quitta à regret Hector, le saluant d’un geste de la main. On se retrouve plus tard. D’un autre signe, Hector fut envoyé vers la tente chirurgicale.

Sur le chemin, il fut agité par le mouvement rapide des brancardiers trottant entre les hommes et les femmes qui organisaient le dispatch. Deux autres ambulances arrivèrent pour déposer des blessés. La rotation des véhicules était rapide, le flux des victimes sans fin. Le mouvement des secours autour de lui était écrasant, envahissant. Il n’avait qu’une chose à faire, s’abandonner et attendre son sort. La guerre faisait rage au cœur de Paris, mais lui n’était plus de cette bataille-là. La victoire reposait sur les épaules de ces hommes qu’il avait croisés devant la salle de spectacle.

L’affrontement qui s’annonçait long ne s’éternisa pas. Un éclair d’une luminosité aveuglante emplit soudain le ciel. Le bruit assourdissant d’une détonation suspendit le temps. Un bang, sec, violent, suivi d’une vibration, comme un avion de chasse passant le mur du son, lui coupa le souffle. Tout Paris trembla d’un coup, puis ce fut le silence. Tous sur la place de la Bastille s’arrêtèrent dans leur mouvement, figés dans l’effroi.

À quelques pas, un gradé qui dirigeait les opérations de secours se ressaisit. Il hurla dans sa radio.

— C’était quoi, ce bruit ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Le souffle du bruit blanc pour seule réponse.

— Bordel, y a quelqu’un ? Besoin de renfort ? Répondez ?

Une voix rauque sortie d’outre-tombe leur répondit.

— Une bombe a explosé. Plus personne ne bouge à proximité du Bataclan.

— Comment ça ?

L’homme qui parlait dans la radio semblait à bout de souffle. Il était difficile de l’entendre.

— Besoin de renfort ? répéta le militaire.

En guise de réponse, on entendit l’homme qui s’agitait à l’autre bout au travers des crachouillis du petit haut-parleur.

— Attend je vais… scritch… t’aider. Ne bouge pas… j’arrive. Bordel… scritch… que c’est que ce truc ? Ils sont brûlés… se décomposent à vue d’œil. … beuargh…

Le gargouillis des vomissements leva le cœur d’Hector.

— Du sang… On vomit du sang… Bordel, c’est quoi ce truc. … Arg… Bang… On vomit nos tripes. On se digère. On se dissout.

Le bruit du talkie-walkie tombant sur le sol. La voix de l’homme fut plus distante, couverte par des dizaines de cris de souffrance. Dans un dernier souffle, il murmura à l’autre bout de la ligne.

— Putain, c’est pas une bombe propre… scritch… Chimique ou un truc comme ça.

Au cœur de Paris, à l’autre bout des ondes, à quelques centaines de mètres d’eux, il n’y eut plus que des hurlements, qui lentement s’éteignirent en un râle glauque. Ce cri, incrusté dans l’esprit d’Hector, vibrera en lui comme un bourdonnement permanent, hantera ses nuits et celles de tous ceux qui l’ont entendu, comme le son d’une plaie qui jamais ne se refermerait.

Hector rendit les armes. Ses paupières se refermèrent sur une trop longue nuit.

À suivre…


Fromaginaire

Ça y est, nous l’avons fait. Le financement participatif est terminé et nous avons grâce à vous atteint tous nos paliers. 305 %, 305 exemplaires précommandés. C’est un peu fou pour ce petit projet associatif et votre soutien et votre confiance nous a tous touchés profondément.

Le recueil de nouvelles passe désormais en phase de production, pour vous permettre d’avoir le livre entre vos mains avant la fin du mois de mai.

Merci !

La dose de flow

Musique

Je viens de découvrir que Konbini ne réalise pas seulement des interviews « vidéoclub » sur le cinéma, mais aussi des interviews « discothèque » pour échanger avec des artistes sur leurs influences. Voici un épisode marquant avec Jean-Michel Jarre, dont la connaissance musicale semble infinie. Un vrai plaisir !

Le Music Club de Jean-Michel Jarre : De Ray Charles à John Lennon en passant par Edith Piaf

Alors, on peut aimer ou pas le côté spectacle démesuré des années 1980-1990, mais il faut reconnaître que sa carrière est incroyable. C’est un vrai passionné, un pionnier de la musique électronique qui a inventé des outils et des sons. Il utilise des mélodies presque évidentes, pour travailler des ambiances changeantes, profondes en constante évolution.

Voici un exemple de la complexité de son travail qui va au-delà de l’apparence de simplicité.

Jean Michel Jarre - Oxygene II ( Live in your living room )

À suivre

Je viens de passer une semaine spatiale folle. J’ai rencontré des dizaines d’experts, discuté avec Claudie Haigneré, Christiane Taubira, Roland Lehoucq,…, touché du doigt ou presque la lune, rêvé de propulsion à voile solaire, à fusion ou à plasma, et voyagé dans le cosmos au travers des mots de passionnés.

J’ai des dizaines de pages de notes, et il va me falloir un temps pour atterrir et trier tout ça, un temps pour redonner un nouveau sens à tout ce que j’ai assimilé.

Une chose est sûre, la résidence d’écriture des Amazonies Spatiales ne me déçoit pas. L’expérience avait l’air exceptionnelle et je peux vous dire qu’elle l’est réellement.

La pression est maintenant sur les auteurs et autrices pour produire des textes à la hauteur des attentes suscitées.

😱

Ce sera dans un autre temps. Ce week-end, j’ai besoin de recul et de repos.

D’ici là, je vous souhaite un merveilleux week-end !

— mikl 🙏