Hello les amies,
Il y a des semaines où les émotions s’écoulent en abondance, sensation d’ouvrir un robinet et de remplir une jarre qui n’en finit plus de déborder.
Trop plein d’échanges, de discussions qui stimulent la réflexion, trop plein de bonnes choses qui font progresser, avancer et un peu tourner la tête aussi.
Les idées s’entrechoquent, clics et déclics, des certitudes se dessinent, effacent des doutes, exposent d’autres fragilités dans une recomposition sans fin, un Rubik’s cube qui sans cesse pivote, cherche sa stabilité en révélant une facette toujours différente.
Un exemple ? Voir les créations de ses enfants, des projets qui fleurissent pour arriver à leur terme est toujours spécial. Comme le court métrage en stop motion, de Gabriel, réalisé pour sa première année chez Rubika (Accident nocturne - Workshop stop motion, à voir sur téléphone, pour pouvoir le tourner, oui je sais, ce n’est pas très confortable).
Et puis, il y a le court métrage de Julien, 15 minutes, que nous avons eu la chance de pouvoir voir en avant-première sur grand écran au CLCF (Conservatoire Libre du Cinéma Français). Vaincre le mal. C’est un thriller psychologique à tout petit budget qu’il a pu mener professionnellement à son terme grâce au soutien de l’école. Ses progrès sont flagrants, une belle maîtrise du rythme, une capacité à gérer des projets ambitieux, les prochains films promettent d’être de vrais claques.
Et puis, il y a les rencontres et les discussions autour des Amazonies Spatiales qui continuent. Ce projet procure toujours un immense plaisir. Le déplacement de la résidence d’écriture à Toulouse s’organise, le voyage en Guyane est confirmé. J’ai commencé à partager mes notes sur un site créé pour l’occasion. Ce n’est que le début, j’ai encore des dizaines de pages à organiser : Amazonies Spatiales – Mickaël Rémond. C’est un espace (!) en pleine évolution, à suivre. Cliquez sur l’arborescence sur le graphe à droite (sur ordinateur) pour voir le graphe complet des notes. Et oui, je vous confirme que c’est un travail de fou, mais tellement passionnant, le titre du projet, Amazonies Spatiales, n’est pas usurpé, c’est une vraie aventure.
Et il y a le travail littéraire, l’écriture de la Plaie, en épisodes. Ce projet est prenant. La première partie, certainement la plus intense, a été chargée en émotion, parfois épuisante, avec toujours le doute qui assaille l’auteur, mais bordel, pourquoi j’écris ça ? Pourquoi je parle du Bataclan ? C’est tellement casse-gueule que c’en est complètement con, non ? Certainement. Mais cette partie de l’histoire transcrit, j’en suis persuadé, ce que je devais écrire. Elle est sortie des tripes. Ma pire crainte ? Blesser une victime, mais je pense, j’espère que la manière dont je l’aborde est baignée de mon plus grand respect.
En tout cas, je ressors de cette première partie avec une grande émotion. Un nouveau chapitre va s’ouvrir pour la deuxième partie, avec un nouveau ton à faire émerger. Je tâtonne pour m’adapter au changement de rythme, trouver la voix juste. J’espère en tout cas de tout cœur que l’histoire vous attrapera et vous captivera jusqu’à son terme.
La dose de flow
Musique
À l’occasion de la sortie d’un nouvel album de Blankass, je m’aperçois que je ne vous avais jamais parlé de ce groupe. Cela fait partie des groupes qui sortent régulièrement de bons albums, mais restent encore trop méconnus. Un groupe à la signature reconnaissable pourtant, avec l’accordéon et la voix gouailleuse de Guillaume Ledoux.
Je vous partage La Couleur des Blés, le titre qui les a fait connaître en 1996 :
Et comme je ne résiste pas au plaisir du partage, voici La Croisée :
Et une reprise de Ma Gueule :
À suivre
Cette semaine, je vous ai offert une pause dans La Plaie, pour vous laisser le temps de rattraper votre lecture, pour être prêts à vous lancer dans la deuxième partie.
Vous pouvez trouver le texte complet, epub et PDF, dans la précédente lettre : La Plaie - Épisode 11 – Le Flow #159.
Bonne lecture et à la semaine prochaine pour l’épisode 12.
Je vous souhaite un merveilleux week-end !
— mikl 🙏