Alors, comment se passe votre week-end ?
C’est le moment de faire une pause, de se poser. Mais qu’y a-t-il à l’opposé du spectre, à l’opposé de l’ancrage qui peut-être nous attend ? Je vois le mouvement, la dérive, la fluidité, parfois les flots qui se déchainent, le bateau qui tangue.
L’idée de tempête vient avec un imaginaire puissant. C’est le souffle incarné, l’affirmation de la force de la nature. La tempête fait voler en éclat notre espoir de tout contrôler.
Le roman sur lequel je travaille se passe en partie sur un bateau. La tempête entre dans cet imaginaire, comme une métaphore évidente de la vie. La tempête, ou au moins sa possibilité, est là. Elle plane toujours au-dessus d’une embarcation. Le marin n’est pas maitre du temps. Il doit faire avec les éléments. Traverser une tempête est une épreuve que le navigateur redoute, mais auquel il se prépare toujours.
Alors, dans mon texte, y aura-t-il tempête ou pas ?