Alors, comment se passe votre week-end ?
Auteurs, autrices, je crois qu’elle arrive à tous, cette phase de nostalgie qui nous engloutit lorsqu’on termine un texte.
Il faut dire au revoir à son univers, à ses personnages, accepter de quitter un lieu magnifique, dire au revoir à ses amis pour retrouver son quotidien. Comme une maison désertée après la fête, la tête reste vide, pour un temps.
Un temps court, car il n’est pas possible d’arrêter d’écrire. Pas possible d’arrêter, car il faut à nouveau créer ces images, c’est une forme de drogue qui évite le manque. Une fuite ? Je ne crois pas, plutôt une quête. Mais une quête de quoi ?